PROTECTION DES ACCIDENTS DE LA MAIN

Le coût indirect est induit, moins visible mais beaucoup plus important, il concerne les dépenses réelles assumées en totalité par l’entreprise.

– Temps lié à secourir l’accidenté et arrêt possible du travail collectif,
– Temps lié à la perte de production et la baisse de rendement,
– Impact psychologique auprès des autres collaborateurs, sentiment d’insécurité,
– Altération du climat social, fuite de main-oeuvre à cause du travail dangereux,
– Investissement social pour accompagner l’accidenté et sa famille,
– Coût de réparation du poste endommagé,
– Frais administratifs, d’enquête, temps passé pour recevoir les services extérieurs (inspection du travail, CRAM, police, …),
– Amendes possibles (sanctions pénales, cotisations supplémentaires),
– Recrutement et embauche de remplaçant ou intérimaire, temps de réorganisation,
– Temps de formation de prévention et d’équipement de sécurité supplémentaire, renforcement du contrôle,
– Honoraires comptables, d’assurance, d’experts,
– Incidence commerciale de retard de livraison,
– Perte de l’image de marque de l’entreprise,

Plusieurs études avec des modes de calculs complexes ont modélisé les coûts indirects.
En simplifiant, on estime le coût minimum à 3 à 5 fois le coût moyen direct, soit une moyenne de 12000 euros pour les cas les moins graves (source Fesum).